Le projet de François d’Haene en Bretagne
Chaque année, c’est devenu une habitude, un des objectifs de François d’Haene est d’accomplir un projet en off. Ça se passe souvent loin (il a souvent fait ça aux Etats Unis ces dernières années), mais cette année, crise sanitaire oblige, ça va se passer en France. Plus précisément dans le grand ouest !
Notre vigneron préféré va, sur une semaine, traverser la Bretagne (du Mont Saint Michel à la pointe du Raz) via la GR34. Un périple d’environ mille kilomètres. Soit une moyenne quotidienne de 140/145 km (oui, c’est pas mal du tout).
François d’Haene : “cap à l’Ouest !”
C’est le nom de code de ce défi. A priori, ça devrait le changer un peu du Beaufortain… Il ne faudra cependant pas croire que ce sera une partie de plaisir pour François d’Haene. C’est l’éternel débat qui va ressurgir, entre la longueur sur du plat ou du dénivelé à plus petite distance. Autrement dit, c’est se demander ce qui est le plus difficile entre le marathon du Mont Blanc (90km) et l’Ultra Marin (177km). Ils sont à minima aussi difficiles l’un que l’autre. Et ça va être intéressant d’entendre François à ce sujet. En général, plus y’a du dénivelé, plus il sera à l’aise. On verra donc comment il s’en sortira avec du plus plat.
François d’Haene : une semaine sur le GR 34 à travers la Bretagne pour environ 1 000 km.
Notre vigneron démarrera normalement le 8 novembre. Je dis normalement, car ces dernières semaines, c’est ambitieux de prévoir quelque chose avec trois semaines d’avance, entre l’évolution de la propagation du virus, les couvre-feux potentiels (même si, on va y revenir, ça ne devrait pas changer grand-chose). Il se pourra donc que ce soit repoussé.
J’ai hâte que ce projet se déroule, car à chaque fois, François d’Haene parvient à nous faire voyager avec lui. Ce sera peut-être moins le cas cette année, mais en général, il accomplit ses aventures en groupe, avec l’esprit « les copains d’abord » qui correspond totalement à la manière dont je conçois le trail. Et je dois bien avouer qu’avec les semaines qui nous attendent, tout ce qui pourrait faire du bien d’un point de vue social serait bon à prendre. Ce ne sera peut être pas autant le cas que d’habitude, mais il faut bien avouer que rien que de voir des photos qui dépaysent, ce sera presque équivalent à un départ en vacances.
François d’Haene : son projet en danger à cause des conditions sanitaires
Une question que je me suis forcément posé a été relative au couvre-feu. Est-ce que ce procédé risque de mettre à mal son défi ? A priori, je dirais que non. En effet, pour le moment du moins, seul le 35 est concerné, et pas les autres départements. Ça devrait être gérable. De plus, admettons que le couvre-feu s’étende, tant géographiquement que dans les horaires… A priori, François d’Haene fait ça dans le cadre de son travail, donc il a toutes les raisons de pouvoir exiger une dérogation. Pour reprendre les termes d’un célèbre commentateur sportif, « en tous les cas on le lui souhaite ».
François, merci d’avance pour le rêve que tu vas nous vendre, je suis convaincu que ça va nous faire un bien fou.