L’expression « règle ses comptes » n’est pas de nous, mais du média Outside : Casquette Verte serait « l’enfant terrible du trail ».
casquette verte, son livre à contre-courant des récits classiques
Le 2 avril, le traileur parisien Casquette Verte publiera une autobiographie très attendue. Derrière ses grimaces et sa casquette fluo, Alexandre Boucheix se livre sans retenue. Au fil des pages, il raconte sa trajectoire dans le monde du trail, mais surtout, il revient sur les critiques, les tensions avec certains montagnards et les étiquettes qu’on lui a collées. Une lecture qui ne laissera personne indifférent. À seulement 33 ans, le coureur décide de poser des mots sur son parcours. Pas pour aligner les podiums ou célébrer des performances, mais pour creuser plus loin : comprendre pourquoi un Parisien fantasque, jamais vraiment favori, a réussi à se faire une place dans le monde ultra codifié du trail. Il ne cherche pas à enjoliver son histoire, il cherche à comprendre ce qui l’anime. Et il assume un style à part, tant dans l’écriture que dans sa manière de courir.
De la banlieue aux sentiers, en passant par la Diag
Le récit retrace ses débuts, entre soirées parisiennes et premiers dossards. Rapidement, la Diagonale des fous devient un repère. Il y revient plusieurs fois, jusqu’à une 10e place marquante. Mais ce ne sont pas tant les résultats qui comptent que l’évolution personnelle. On comprend mieux le personnage, ses codes, et même ses excès, comme ses fameuses rotations en fin de course. Le ton est parfois brut, souvent sincère.
Réponses cash aux critiques
Le cœur du livre, c’est cette manière de répondre frontalement à ceux qui l’ont pris de haut. Il évoque les remarques sur ses origines urbaines, les attaques reçues en ligne, les clichés sur les coureurs « de la ville ». Loin de fuir ces critiques, il s’en nourrit. Il les retourne comme des moteurs. Il en profite même pour construire sa propre identité de traileur, à contre-courant des normes établies.
Une écriture à l’image du coureur : directe et sans filtre
Ceux qui apprécient son franc-parler y trouveront de quoi se régaler. Ceux qui le trouvent clivant auront aussi de la matière à débattre. Mais tous reconnaîtront une chose : le coureur ne triche pas. Il ne cherche pas à lisser son image, il raconte ce qu’il est. Et dans un monde où tout est souvent calibré pour plaire, ce choix d’authenticité mérite d’être souligné.
Avec ce livre, Casquette Verte ne cherche pas à s’auto-célébrer. Il assume ses contradictions, répond à ses détracteurs et raconte comment la course à pied lui a permis de tracer son propre chemin. Une autobiographie qui détonne dans le monde du trail, et qui rappelle que courir, c’est aussi s’affirmer.
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L’image d’illustration utilisée dans cet article est une capture d’écran de la couverture de son livre, insérée ici à titre informatif dans un contexte d’actualité, conformément au droit de courte citation visuelle.