Un traileur faisait semblant d’avoir 85 ans pour faire des podiums. 16 ans plus tard, des organisateurs embauchent un détective privé
Patrick Montel piégé pendant des années par un faux master 10
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Un traileur se faisait passer pour un vétéran de 85 ans pour gagner des podiums. Il a trompé tout le monde… même Patrick Montel.
On connaissait les faux dossards, les faux profils Strava, les faux tests d’effort… mais là, on entre dans une nouvelle dimension de la triche en trail. Pendant plus de six ans, un coureur s’est fait passer pour un vétéran master 10 pour rafler les podiums de catégorie. Et le plus spectaculaire, c’est qu’il est parvenu à duper tout le monde… y compris Patrick Montel, qui l’a encensé à plusieurs reprises en direct.
faux master en trail :tout a commencé un soir de remise des prix, après une course où il avait terminé 37e au scratch
En observant les podiums de catégorie, il aurait lancé en plaisantant : « Si j’étais master 10, je serais sur la boîte tous les week-ends ! ». De fil en aiguille, la blague est devenue un plan. Barbe blanche collée à la colle néoprène, casquette molletonnée façon papy trail, petites lunettes rondes et gilet fluo vintage : le traileur s’est inventé un personnage crédible, qu’il inscrivait sous de faux noms en catégorie V10. Pour éviter que l’on remarque son âge réel, il courait toujours en legging noir et manchettes de compression, dissimulant ses jambes toniques et ses bras sans taches de vieillesse. Grâce au PPS (Profil Performance Santé) mis en place sur certaines courses, il avait trouvé une faille pour trafiquer son identité officielle sans éveiller de soupçons.
La naissance de “Papy 2000D+”, légende vivante… et totalement fictive
À force de podiums en V10, « Papy 2000D+ » est rapidement devenu une icône locale. Sa réputation grandit à tel point qu’il est invité à prendre la parole sur les lignes d’arrivée, cité comme modèle de résilience et de longévité. C’est là qu’entre en scène Patrick Montel, visiblement ému, qui tombe littéralement sous le charme du personnage.
“Mesdames, Messieurs, on assiste à un miracle humain !”
🗣️ Patrick Montel (voix tremblante d’émotion) :
« Mesdames, Messieurs, je suis bouleversé… bouleversé par ce que je viens de voir… Cet homme, regardez-le… 94 ans ! 94 ans, et il vient de franchir la ligne d’arrivée du 42 km avec 2000 mètres de dénivelé, en 4h07… On ne parle pas ici de performance, on parle d’un miracle humain ! »
🧓 Le traileur (voix grave et feinte, avec un léger accent provençal inventé) :
« C’est l’amour du sport, Patrick… le trail, c’est toute ma vie. »
🗣️ Patrick Montel (les larmes aux yeux) :
« Vous êtes la preuve vivante qu’avec le cœur, on peut gravir toutes les montagnes ! »
À ce moment-là, tout le monde y a cru. Tout le monde… sauf un vieux bénévole du chronométrage, qui a commencé à trouver étrange qu’un master 10 ait autant de VMA. La suite, on la connaît.
faux master en trail, ce traileur en quête de reconnaissance… tardive
Pendant six ans, cet homme a couru avec la mention M10 accrochée à son dossard, se faisant passer pour un coureur de plus de 90 ans. Les suspicions ont commencé à naître quand il a pulvérisé tous les chronos sur les courses locales, terminant devant les juniors, avec une foulée qui ressemblait plus à celle de Jakob Ingebrigtsen qu’à celle d’un nonagénaire sous statines.
Le détective Strava
L’organisation du trail des Côtes Moussues a fini par enquêter. Un « détective privé » a été embauché : un bénévole à la retraite, passionné de classement et d’orthographe, qui a remonté tout l’historique Strava de l’athlète. Le coureur y apparaissait comme ayant participé à un bootcamp de renforcement à Majorque… et en postant ses séances de côte avec le commentaire « on lâche rien les gars ! », peu crédible pour un master 10.
Une défense en carton… de dossard
Convoqué par l’organisation, le traileur a d’abord affirmé que c’était une erreur informatique de la FFA. Puis il a tenté la défense psychologique : « Je me sens vieux, j’ai mal aux genoux, ça doit bien valoir 90 ans. » Il a aussi attaqué la course pour « violation de son intimité digitale », s’estimant espionné sur Strava.
faux master en trail, ce qu’il risque juridiquement
Derrière la blague, cette affaire pourrait bien avoir des conséquences sérieuses. En se faisant passer pour un master 10, le traileur a profité d’avantages matériels et symboliques qu’il n’aurait pas dû obtenir : podiums, dotations, parfois même des primes ou des lots offerts aux meilleurs de chaque catégorie. Cela pourrait être qualifié de tromperie, voire escroquerie si la manœuvre est jugée intentionnelle et prolongée.
En droit français, l’escroquerie (article 313-1 du Code pénal) est passible de 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende, même si dans les faits, la justice opte souvent pour une amende avec sursis ou un rappel à la loi pour des cas non lucratifs ou à faible préjudice financier. L’organisateur de course, s’il prouve un préjudice (dotations, réputation, méfiance du public), pourrait aussi demander des dommages et intérêts.
En résumé : le traileur risquerait beaucoup plus que de perdre ses coupes en plastique et sa crédibilité. À trop vouloir briller… il pourrait finir rayé des listes de départ.
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Cet article est une fiction satirique publiée dans la rubrique Goratrail, inspirée de faits insolites et détournée à des fins humoristiques. Toute ressemblance avec des personnes existantes, y compris Patrick Montel, n’est qu’un clin d’œil parodique sans volonté de nuire. uTrail rappelle son attachement au respect des personnes et au droit à l’image dans le cadre de la liberté d’expression satirique.