Joggeur décédé à Vion
Un homme de 42 ans a perdu la vie lors d’un footing sur une départementale non éclairée à Vion, en Sarthe. Un accident tragique qui soulève une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les runners sur route.
joggeur décédé à Vion : Jeudi 30 octobre 2025, il faisait nuit depuis peu quand un drame s’est produit sur la D134, une route départementale entre Vion et La Chapelle du Chêne, dans le sud-ouest de la Sarthe.
Un homme de 42 ans, parti courir après le travail, a été violemment percuté par une voiture alors qu’il longeait la chaussée. En arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des secours, il n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention rapide des pompiers et la mobilisation d’un hélicoptère. Son décès a été constaté sur place.
L’homme, résident de la commune, ne portait pas de papiers d’identité. C’est sa compagne, inquiète de ne pas le voir rentrer, qui a permis son identification plus tard dans la soirée.
Un drame évitable ? La route, la visibilité, l’heure d’hiver…
L’accident s’est produit sur une portion droite, mais non éclairée. Selon les premiers éléments, deux véhicules se croisaient et l’un d’eux aurait heurté le coureur. Le conducteur, également habitant de Vion, est en état de choc. Une enquête a été confiée à la gendarmerie de Sablé-sur-Sarthe pour faire toute la lumière sur les circonstances.
Le préfet de la Sarthe, qui avait récemment alerté sur l’augmentation des accidents de la route dans le département, avait mis en garde contre les effets du changement d’heure, une période particulièrement à risque pour les piétons et les cyclistes. Ce nouveau décès porte à 38 le nombre de morts sur les routes sarthoises depuis le début de l’année — soit deux fois plus que l’an dernier à la même date.
Coureurs du soir : que faire pour rester visibles ?
Ce drame résonne avec une inquiétude partagée par de nombreux runners, traileurs et joggeurs : celle de courir sur route, ou à proximité, à la nuit tombée. Dans de nombreuses zones rurales, les sentiers deviennent impraticables dès l’automne, obligeant les coureurs à emprunter des axes routiers, parfois sans trottoirs, sans éclairage, et avec des automobilistes peu habitués à leur présence.
Porter une frontale ne suffit plus. Il faut ajouter des brassards réfléchissants, des vêtements fluo, des points lumineux à l’arrière, et parfois même prévenir quelqu’un de son itinéraire précis. Mais même bien équipé, le danger reste omniprésent. L’intensité des phares, les croisements, l’aveuglement temporaire… un instant suffit pour tout faire basculer.
Un appel à mieux sécuriser les parcours pour coureurs et piétons
Les clubs de running et les associations locales appellent régulièrement à repenser l’espace public pour intégrer les coureurs à pied. Cela peut passer par la création de bandes latérales dédiées sur les départementales, des éclairages dynamiques ou des campagnes de sensibilisation.
Dans le cas de Vion, le lieu-dit Le Chalet est connu pour être emprunté par des joggeurs. Pourtant, rien ne signale leur présence sur cette route. Faut-il attendre un drame de plus pour faire évoluer l’aménagement des routes rurales ? Les élus locaux, présents sur les lieux du drame, vont sans doute devoir s’interroger.
Une responsabilité collective
Ce tragique accident rappelle que la route est un espace partagé, où la vulnérabilité des coureurs ne peut plus être ignorée. À l’approche de l’hiver, les traileurs qui continuent de s’entraîner en plaine ou en bord de route doivent redoubler de vigilance. Et les automobilistes doivent garder en tête qu’un simple faisceau lumineux dans la nuit peut être la seule barrière entre la vie et la mort.
Méta-description :
Un joggeur de 42 ans a été mortellement percuté par une voiture en Sarthe. Ce drame ravive les inquiétudes autour de la sécurité des coureurs à la nuit tombée, notamment sur route.
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